Samy-Daussat-Nouvelle-Vague

Dates 2015

 

  AOÛT

# 1 Aux petits joueurs 

# 2 Jazz dans les vignes

# 5 Atelier Charonne

# 7, 8 Jazz en baie

# 11 pont de Croix 

#  13 Atelier Charonne 

# 14 atelier charonne

# 15 Atelier Charonne 

# 18 Cancale

# 21  Dax 

# 22 atelier charonne

# 25 Festival de jazz de Lisieux

# 26 -31  Tournée Lettonie 

SEPTEMBRE

# 4-5 Les Copains d'abord Salbris 

# 9 Soirée privée

# 11 atelier Charonne

# 12  Festival Jazz en Touraine

# 24 Festival  jazz en boucle

# 28 Atelier Charonne

OCTOBRE

# 2 atelier charonne

# 3 Giverny 

# 10 atelier charonne

NOVEMBRE

# 6 atelier charonne

#  7 Marest sur matz 

# 14 atelier charonne

# 15, 16 master classe Perros Guirec

# 18 Riga 

DECEMBRE

# 4 atelier charonne

# 12 atelier charonne

JANVIER

FEVRIER

MARS

# 25 Le comptoir fontenay

 

 

 


24/02/2015
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Article Annie Hall

Samy Daussat célèbre l'union du rock et du swing manouche

 

 

 

« J’ai découvert le rock’n’roll avant le jazz. C’est la musique de mes parents » confie Samy Daussat à propos de l’album  « Nouvelle Vague ». On ne compte plus les projets musicaux mis à la sauce manouche, avec plus ou moins de bonheur, mais celui-ci est franchement réussi ! Il faut dire que ce guitariste qui a notamment joué avec le Minor Swing Quartet, accompagné Raphaël Fays, Angelo Debarre, Stochelo Rosenberg, Romane…a eu la bonne idée d’inviter Tchavollo Schmitt et une jolie brochette de musiciens (Jean-Yves Dubanton, Benoît Lebrun, Fred de Charco, David Georgelet…) pour ce retour dans les années yé-yé. Manifestement très inspirée, la formation revisite ainsi des titres comme « Souvenirs, souvenirs », « Love me tender », « Be-bop-a-lula », "Tu parles trop", « Toujours un coin qui me rappelle »… en y ajoutant des compositions personnelles telles que « Sunday morning scopitone » (S. Daussat) ou « Ballade à Marie » (T. Schmitt). A noter également, une belle reprise de "La rua Madureira", une bossa de Nino Ferrer. Tchavollo s’affirme comme un vrai rockeur et l’ensemble swingue et "twiste" avec une énergie et un talent impressionnants. Enregistrée en trois jours, dans une ambiance live, cette « Nouvelle Vague » célèbre joyeusement les noces du rock’n’roll et du swing manouche.
 

«Nouvelle Vague » (label Ouest)


03/12/2013
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Site Web

http://samydaussat.wix.com/samy-daussat


05/11/2013
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Jazz Hot n°665, Nouveauté-Sélection

Comme chacun sait la musique est un « Art de combiner les sons [objectif] d’une manière agréable à l’oreille [subjectif] » (Larousse Universel, édition 1923). L’artisan de la musique est en premier lieu (trace écrite) le compositeur (en second lieu, l’improvisateur sans thème écrit ou mémorisé – éphémère). Tout compositeur est dépendant des interprètes qui donnent vie et un sens à la musique. Et des trahisons, il y en eut : Jerome Kern fut très fâché par l’album que Dizzy Gillespie lui a consacré, de même Charles Trenet n’a pas toujours été heureux des versions autour du monde, jusqu’au Japon, de « La Mer ». On peut donner le sens que l’on veut à la musique. Mon regretté ami Jacques Jay a enregistré pour Vogue, « Les Oignons » de Sidney Bechet en polka. Il fut, dans les années 1960, une mode passagère de jazzer Jean-Sébastien Bach (procédé qui démontre que « le jazz » c’est jazzer la musique selon deux outils d’interprétation : 1.mise en place rythmique, 2.traitement des sons). Reste alors le critère d’authenticité qui alimente l’imaginaire. Seul le romantisme des fans put leur faire croire que la formulation approximative et fragile de quelques vétérans relevait de la source authentique du jazz traditionnel alors que c’est juste une interprétation émouvante de vieux. Les baroqueux adeptes des instruments anciens nous ont infligé des tourments acoustiques sans pouvoir amener une preuve d’authenticité. Enfin, et nous y voilà, en quoi un « jazz » serait-il authentiquement « manouche » ? Il s’agit d’une étiquette commerciale qui rassure le néophyte qu’il s’agira bien d’une manière agréable à l’oreille, puisque dans l’esprit de ce même « non spécialiste » l’étiquette « jazz » est devenue synonyme de « créativité » qui pudiquement désigne des incongruités. Nous avons donc là un projet : « le rock'n'roll [en fait yé-yé] est-il soluble dans le jazz manouche ? » (cf. livret, p.1). Il n’y a strictement aucune raison pour que les thèmes des chansons en vogue dans les années 1950-60, souvent des « reprises » françaises de succès américains comme « Nouvelle Vague », « L’idole des jeunes », « Souvenirs souvenirs » ne soient pas interprétés 1 avec swing, 2 avec l’expressivité inventée par Django. Nous avons déjà dit le bien que nous pensons de Samy Daussat à propos de son passage à Marciac et de In Time pour ce même Label Ouest. Eddy Mitchell, concerné (« Be Bop a Lula », « Tu parles trop »,…) est clair : « Bravo et merci pour vos interprétations très réussies ». Mention spéciale à la guitare électrique très rock de Fred de Charco dans « Toujours un coin qui me rappelle », à la bossa « La rua Madureira » que s’était attribué Nino Ferrer, chanté par M.-Ch. Brambilla avec le ténor getzien de Benoît Lebrun et la coda flambante de Tchavolo, ainsi qu’à la stupéfiante « composition spontanée », « Ballade à Marie » de/par Tchavolo Schmitt bien dans l’esprit de Django. Samy Daussat, seul, joue « Be Bop a Lula » en parfait bluesman. L’ombre de Django plane sur des réussites signées Samy Daussat : « Verte Campagne (Green Fields) » (1960), « Love Me Tender (Aura Lee) » (folksong repris par Elvis Presley), « Souvenirs souvenirs », « Tu parles Trop » (solo de guitare) et ses compositions « Sunday Morning Scopitone » et l’énergique « Yéyé manouche ». L’un des clous du CD est bien « Nouvelle Vague (Three Cool Cats) » (1959), ex-succès des Coasters/Richard Anthony, où Tchavolo Schmitt n’est pas « cool » mais bien « hyper hot » imposant ici un climat survolté. Le livret indique le personnel pour chaque titre.
Michel Laplace


04/11/2013
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le Quotidien du Médecin

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26/10/2013
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